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Mois de mars
Jeudi 6
1Femme-1Rose matin - livraison des roses sur le parking du Palais du Lac
après-midi - tri et 1° distributions
19hRéunion statutaire au club
Conférence « Le Groenland » Géraed Deanaz
Dimanche 9
Loto de « 7 en Chœur »
au Palais du Lac
Jeudi 13
19h: Réunion statutaire au club
Bilan de l’action 1F-1R
Présentation de l’action « Espoir en Tête »
Eleonora ZANINI présente l’Italie
Vendredi 21
Action « Espoir en Tête »
Projection du film « Des jours meilleurs »
à 16h00 et 20h15
Jeudi 20
19h: Repas statutaire (lieu à déterminer)
Intronisation d’un nouveau membre
Jeudi 27
19h: Réunion statutaire au club
« Histoire du Club de 1950 à nos jours »
Gérard Decluzet
EBOLA
1-Origine de la maladie
Cette maladie humaine est provoquée par un virus (filovirus)
Le virus circule chez des animaux sauvages qui n’en souffrent pas : chauves-souris frugivores, singes, antilope des forêts.
Ces animaux sont le « réservoir de virus ».
Avec d’autres animaux ils sont chassés comme gibier pour leur viande.
Dans un premier temps, l’homme s’infecte lors de la manipulation du gibier frais (découpage puis boucanage : fumage)
Après avoir été traitée cette « viande de brousse » n’est pas considérée dangereuse pour l’homme.
A l’aéroport de Roissy les services de contrôles sanitaires ont saisi 700 tonnes de viande de brousse importée illégalement : espèces protégées et risque sanitaire.
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Dans un deuxième temps le nombre de cas s’envole avec la contamination inter-humaine.
La maladie n’est pas transmise par l’air (airborne) mais nécessite des contacts rapprochés
avec les fluides corporels des malades, principalement :
sang, vomi, selles puis aussi à un degré moindre salive : larmes, lait maternel, sperme...
Des rites funéraires ont été à l’origine de nombreuses contaminations parmi les populations animistes ou musulmanes.
On évoque ; le lavage des corps et la récupération de son eau, la caresse des corps, la mise en linceul…
2-Symtômes et évolution selon OMS
Le taux de létalité moyen est d’environ 50%.
Au cours des flambées précédentes (1976-1979 et 1994-2012), les entre 25% à 90%.
Pour l’épidémie actuelle (2014-2015) est observé le 6 mai un taux de 41 %
La durée d’incubation, c’est-à-dire le temps écoulé entre l’infection par le virus et
l'’apparition des premiers symptômes, varie de 2 à 21 jours.
Tant qu’ils ne présentent pas de symptômes, les sujets humains infectés ne sont pas contagieux.
La fièvre est le premier symptôme : toute hyperthermie inexpliquée est une alerte.
Les autres symptômes sont: une fatigue fébrile à début brutal, des douleurs musculaires,
des maux de tête et de gorge. Ils sont suivis de vomissements, de diarrhée,
d’une éruption cutanée, de symptômes d’insuffisance rénale et hépatique et
dans certains cas, d’hémorragies internes et externes.
Pour les cas extrêmement graves la mort survient entre 14 et 26 jours après la contamination.
Après guérison un délai de quarantaine de 90 jours après début des symptômes est retenu.
Les survivants ont souvent beaucoup de peine à retrouver les leurs, extrêmement méfiants.
3-Traitement des malades
Aucun traitement spécifique ou vaccin n’est approuvé, des essais sont en cours :
d’antiviraux chimiques et de deux vaccins américains obtenus par recombinaison génétique.
La sérothérapie, avec le sérum de convalescents, a été tentée mais non poursuivie.
Seuls sont disponible les traitements symptomatiques destinés à soulager les patients et à favoriser leur guérison.
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4-Protection des personnes
Dans la mesure du possible les malades sont isolés de façon à minimiser les risques de contagion. La famille, les proches et le personnel soignant,
revêtent en leur présence, des tenues isolantes, afin d’éviter il a y a un doublon à ôter tout contact avec les malades et leurs fluides corporels.
En Europe et en Amérique du Nord, les Laboratoires autorisés à manipuler
ce type de virus très dangereux, sont du type P4.
Les installations doivent protéger l’environnement extérieur et leur personnel.
En France le laboratoire P4 Jean Mérieux est installé à Lyon Gerland.
C’est lui qui a identifié le virus de l’actuelle épidémie.
La prévention repose sur l’acceptabilité des mesures d’isolement et protection.
Il faut en convaincre les autorités et toute la chaîne de responsables : traditionalistes, religieux…