Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Mois d'octobre
Jeudi 03
– 19 h Réunion statutaire
« l’histoire de la roue rotarienne » par Alexandra
« Tanzanie, nouvel eldorado touristique » par Nicolas
Jeudi 10
- 19 h Réunion statutaire
Dégustation de vins californiens offerte
par Charles-Etienne ROY
Mardi 15
- 19 h Dîner statutaire
Soirée des Students de retour de l’étranger
avec le club Vichy Val-de-Besbre, au Golf de Montpensier
Jeudi 17
- 19 h Réunion statutaire
Visite de Mr et Mme PAGES
de la Structure « Epanoui » à Saint-Yorre
(pour laquelle nous avons financé les deux salles de
psychomotricité et sensorielle en 2023)
Jeudi 24 - 19 h Réunion statutaire
Président absent
Dimanche 27
- journée Compétition de Golf
Green du Sporting Golf à Bellerive sur Allier
Jeudi 31
- 19 h Réunion statutaire
Invitation des jeunes students sélectionnés au départ
EBOLA
1-Origine de la maladie
Cette maladie humaine est provoquée par un virus (filovirus)
Le virus circule chez des animaux sauvages qui n’en souffrent pas : chauves-souris frugivores, singes, antilope des forêts.
Ces animaux sont le « réservoir de virus ».
Avec d’autres animaux ils sont chassés comme gibier pour leur viande.
Dans un premier temps, l’homme s’infecte lors de la manipulation du gibier frais (découpage puis boucanage : fumage)
Après avoir été traitée cette « viande de brousse » n’est pas considérée dangereuse pour l’homme.
A l’aéroport de Roissy les services de contrôles sanitaires ont saisi 700 tonnes de viande de brousse importée illégalement : espèces protégées et risque sanitaire.
Dans un deuxième temps le nombre de cas s’envole avec la contamination inter-humaine.
La maladie n’est pas transmise par l’air (airborne) mais nécessite des contacts rapprochés
avec les fluides corporels des malades, principalement :
sang, vomi, selles puis aussi à un degré moindre salive : larmes, lait maternel, sperme...
Des rites funéraires ont été à l’origine de nombreuses contaminations parmi les populations animistes ou musulmanes.
On évoque ; le lavage des corps et la récupération de son eau, la caresse des corps, la mise en linceul…
2-Symtômes et évolution selon OMS
Le taux de létalité moyen est d’environ 50%.
Au cours des flambées précédentes (1976-1979 et 1994-2012), les entre 25% à 90%.
Pour l’épidémie actuelle (2014-2015) est observé le 6 mai un taux de 41 %
La durée d’incubation, c’est-à-dire le temps écoulé entre l’infection par le virus et
l'’apparition des premiers symptômes, varie de 2 à 21 jours.
Tant qu’ils ne présentent pas de symptômes, les sujets humains infectés ne sont pas contagieux.
La fièvre est le premier symptôme : toute hyperthermie inexpliquée est une alerte.
Les autres symptômes sont: une fatigue fébrile à début brutal, des douleurs musculaires,
des maux de tête et de gorge. Ils sont suivis de vomissements, de diarrhée,
d’une éruption cutanée, de symptômes d’insuffisance rénale et hépatique et
dans certains cas, d’hémorragies internes et externes.
Pour les cas extrêmement graves la mort survient entre 14 et 26 jours après la contamination.
Après guérison un délai de quarantaine de 90 jours après début des symptômes est retenu.
Les survivants ont souvent beaucoup de peine à retrouver les leurs, extrêmement méfiants.
3-Traitement des malades
Aucun traitement spécifique ou vaccin n’est approuvé, des essais sont en cours :
d’antiviraux chimiques et de deux vaccins américains obtenus par recombinaison génétique.
La sérothérapie, avec le sérum de convalescents, a été tentée mais non poursuivie.
Seuls sont disponible les traitements symptomatiques destinés à soulager les patients et à favoriser leur guérison.
4-Protection des personnes
Dans la mesure du possible les malades sont isolés de façon à minimiser les risques de contagion. La famille, les proches et le personnel soignant,
revêtent en leur présence, des tenues isolantes, afin d’éviter il a y a un doublon à ôter tout contact avec les malades et leurs fluides corporels.
En Europe et en Amérique du Nord, les Laboratoires autorisés à manipuler
ce type de virus très dangereux, sont du type P4.
Les installations doivent protéger l’environnement extérieur et leur personnel.
En France le laboratoire P4 Jean Mérieux est installé à Lyon Gerland.
C’est lui qui a identifié le virus de l’actuelle épidémie.
La prévention repose sur l’acceptabilité des mesures d’isolement et protection.
Il faut en convaincre les autorités et toute la chaîne de responsables : traditionalistes, religieux…