Sortie Club Rotary Vichy à Lyon - 12 § 13 avril 2013

Depuis de nombreuses semaines, Jean T. préparait, dans la plus grande discrétion, notre séjour lyonnais. Quelques bribes, savamment distillées, aiguisaient déjà notre curiosité bien avant le départ.

Ce vendredi 12 avril, au petit matin (le train partant à 07H00), notre groupe se retrouve - au complet - en gare. Jean distribue les billets et les pass métro.

Pendant l'attente et le voyage, les conversations vont «bon train»; nous apprenons ainsi que pour faire du vélo, il faut une bicyclette tandis que d'autres peaufinent leur géographie... Le groupe «anime» l'ambiance bien calme dans les wagons où de nombreux lycéens et étudiants ont pris place.

Dès l'arrivée en gare de Perrache, Jean - coiffé de son chapeau de brousse qui a conquis les dames (Jean aussi) - reprend rapidement en main sa «troupe» et nous conduit jusqu'à l'hôtel, tout proche.

Un 1° groupe rejoint, par le métro et le funiculaire, la colline de Fourvière. Vue magnifique sur les Alpes et le lyonnais, la basilique - enfin rénovée - offre ses plus beaux atours, …

Un déjeuner réparateur à la brasserie Georges réunit l'ensemble des participants. Les conversations ne cessent pas, le coup de fourchette est décidé, les mines enjouées.

En début d'après-midi, nous gagnons le musée des tissus où nous sont expliquées les différentes techniques de tissage. De magnifiques pièces de soie et de velours forment un véritable écrin. L'envie d'y retourner taraude plusieurs d'entre nous.

Nous rejoignons la colline de la Croix Rousse et la maison des canuts. Les explications et la démonstration de tissage nous plongent à la fin du XIX° et au début du XX° siècles. Le charme méditerranéen de la guide ajoute une note à laquelle certains ont été sensibles ! Par la suite, les explications très convaincantes d'une seconde guide - au dynamisme (très) affirmé - convainquent tout le groupe. La visite se termine par une séance d'achats «coup de coeur» provoquant un certain échauffement des cartes de crédit.

Avant de quitter la colline, un arrêt - bien mérité - dans une brasserie permet à chacun de reprendre des forces et de savourer une boisson rafraîchissante.

Le retour sur la presqu'île offre la possibilité à certains de s'égailler dans les rues avant de rejoindre le théâtre des Célestins. Tous n'ont pas retenu les mêmes phrases «clés» de «l'école des femmes» mais ce début de soirée a été très agréable.

Un nouveau bond pédestre nous amène à la place Bellecour où nous dînons, d'un bon appétit et avec des conversations toujours très animées, dans une brasserie. Bien après minuit, Jean nous guide jusqu'à l'hôtel.

Le samedi 13 avril, les arrivées au petit déjeuner s'échelonnent mais à 09H00, le groupe est rassemblé, prêt pour de nouvelles «aventures» dans la capitale des Gaules.

Pendant deux bonnes heures, nous visitons les quartiers Saint Jean et Saint Georges, en écoutant presque «religieusement» (est-ce aussi sûr?) les deux guides, intarissables sur leur ville. Une fête costumée permet à Claude de parler italien avec une délégation transalpine. Enfin, personne ne s'est perdu dans les surprenantes et superbes traboules ! Une nuée de dames se précipitent dans une pâtisserie pour acheter de délicieuses brioches aux pralines.

L'heure du déjeuner nous retrouve près de la cathédrale; l'entrain ne se dément pas, le coup de fourchette est toujours aussi alerte, les discussions ne tarissent pas, les deux «students» font de l'espionnage (photographique) culinaire. Le Protocole, calme, est toujours inoccupé (cela change !!!).

Dès le début de l'après-midi nous nous dirigeons - quelques dizaines de mètres avait dit Jean - vers les bords de Saône. Mais c'était faire fi de la crue de la rivière, aux eaux boueuses charriant de gros troncs d'arbres.

Aussi, nous nous partons vers l'aval, dans l'espoir de retrouver le bateau promenade. Peu après le pont de Perrache, nous arrivons au Q.G. de la compagnie fluviale; la croisière est confirmée : nouveau «soupir de soulagement» !

Navigant vers le confluent, nous découvrons les très importants travaux de modernisation de la presqu'île. Au morceau d'Edam, succèdent un cube vert pomme puis le futur musée aux formes alanguies. La remontée du Rhône permet de bien appréhender l'aménagement des berges; la météo étant très clémente, elles sont bondées. L'autre face de la presqu'île s'offre à nous (ancien hôpital, ponts, ..).

A 18H30, le train quitte Perrache ; Pour Jean, la mission est accomplie, de fort belle manière. Nous te remercions beaucoup. Mais, méfie toi, tu nous as donné de bien bonnes habitudes !!!

Lyon 2